collection

— Métro

22 € / 28.6 CHF

28 mars 2019

15x22.5 cm

ISBN 978-2-940426-34-8

ISSN 2624-8980

Métromarxisme

Andy Merrifield

Un conte marxiste de la ville

Essai traduit de l’anglais par Julien Guazzini

Préface de Xavier Boissel

Métromarxisme s’atta­che à l’expé­rience de la ville, et plus pré­ci­sé­ment à la rela­tion tumul­tueuse qu’elle entre­tient avec la cri­ti­que socia­le : de Marx et Engels à David Harvey et Marshall Berman, en pas­sant par Walter Benjamin, Henri Lefebvre, Guy Debord ou Manuel Castells, c’est à une flâ­ne­rie ou une déam­bu­la­tion métro­po­li­tai­nes qui inter­ro­gent le capi­ta­lisme que nous convie l’ouvrage d’Andy Merrifield. Construit à partir de cha­pi­tres mono­gra­phi­ques et bio­gra­phi­ques évoquant cha­cune de ces figu­res, Métromarxisme est ainsi une intro­duc­tion à la cri­ti­que marxiste de l’urba­nis­me : arti­cu­lant une appro­che de la ville qui insiste sur sa cen­tra­lité quant au déve­lop­pe­ment du capi­ta­lisme à une autre qui la pense comme lieu par excel­lence des révo­lu­tions et mou­ve­ments sociaux, le livre pro­pose une tra­ver­sée de ce que la tra­di­tion marxienne a pu défen­dre comme concep­tion de la condi­tion urbaine. Un véri­ta­ble « conte marxiste de la ville », en quel­que sorte. De Manchester à Los Angeles, de Paris ou Berlin à New York et Londres, c’est bien d’un même phé­no­mène qu’il s’agit de rendre comp­te : celui de l’espace de la métro­pole comme champ de bataille oppo­sant les logi­ques de la domi­na­tion à celles de l’émancipation.

Andy Merrifield, né en 1960 à Liverpool, est, aux côtés de David Harvey ou de Mike Davis, un théo­ri­cien, essayiste et écrivain reconnu pour son appro­che marxiste des ques­tions d’urba­nisme et de géo­gra­phie. On lui doit notam­ment les mono­gra­phies de Guy Debord (Guy Debord, Reaktion Books, 2005) et d’Henri Lefebvre (Henri Lefebvre. A cri­ti­cal Introduction, Routlege, 2006) ainsi qu’un essai, L’Âne de Schubert, déjà tra­duit en fran­çais (Actes Sud, 2008).