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Une promesse d’insurrection
dimanche 1er avril 2012
Il n’y a pas de caractère romanesque ici. L’écrivain se dépossède de son pouvoir de démiurge. L’écriture est traversée de part en part par le politique, fondée sur le politique, c’est-à-dire sur l’histoire de chacun en tant qu’il est pris dans l’histoire collective. Au dernier chapitre, tous les thèmes se télescopent, les personnages, les faits, les lieux, l’écrivain. Dans ce bruit du monde surgit soudain la belle utopie d’une prise du pouvoir par le peuple italien, à la manière des Vietcongs à Saïgon, et, en parallèle, l’image d’une femme qui jouit — « Je suis pleine d’amour ».
Voir en ligne : Le Monde diplomatique