collection

— Rupture

20 € / 26 CHF

13 décembre 2011

130x200 cm

ISBN 978-2-940426-18-8

ISSN 1662-3231

Revue de presse + Lire

Marxisme, dernier refuge de la bourgeoisie ?

Paul Mattick

Essai traduit de l’anglais (États-Unis) par Daniel Saint-James

Note biographique de Charles Reeve + Lire

Œuvre pos­thume de Paul Mattick (1904-1981), Marxisme, der­nier refuge de la bour­geoi­sie ? fut la der­nière expres­sion de toute une vie de réflexion sur la société capi­ta­liste et l’oppo­si­tion révo­lu­tion­naire. Connu sur­tout comme théo­ri­cien des crises économiques et par­ti­san des conseils ouvriers, Paul Mattick fut aussi un acteur engagé dans les événements révo­lu­tion­nai­res qui secouè­rent l’Europe et les orga­ni­sa­tions du mou­ve­ment ouvrier au cours de la pre­mière moitié du XXe siècle. À l’âge de 14 ans, il adhéra à l’orga­ni­sa­tion de jeu­nesse du mou­ve­ment spar­ta­kiste. Élu au conseil ouvrier des appren­tis chez Siemens, Paul Mattick par­ti­cipa à la Révolution alle­mande. Arrêté à plu­sieurs repri­ses, il manque d’être exé­cuté deux fois. Installé à Cologne à partir de 1923, il se lie avec les dadaïs­tes. En 1926 il décide d’émigrer aux États-Unis.

L’ouvrage pré­sent est orga­nisé autour de deux grands thèmes. Poursuivant son tra­vail de cri­ti­que de l’économie capi­ta­liste contem­po­raine (Marx et Keynes, les limi­tes de l’économie mixte, Gallimard, rééd. 2011), Paul Mattick revient sur les contra­dic­tions inhé­ren­tes au mode de pro­duc­tion capi­ta­liste. S’ensuit un réqui­si­toire contre l’inté­gra­tion du mou­ve­ment ouvrier qui, en adop­tant les prin­ci­pes de la poli­ti­que bour­geoise, a aban­donné défi­ni­ti­ve­ment toute pos­si­bi­lité de dépas­se­ment du capi­ta­lisme.
Un texte éclairant pour une période où la crise dévoile la nature ins­ta­ble et socia­le­ment dan­ge­reuse du capi­ta­lisme.

Paul Mattick (1904-1981) est connu sur­tout comme théo­ri­cien des crises économiques et par­ti­san des conseils ouvriers, il fut aussi un acteur engagé dans les événements révo­lu­tion­nai­res qui secouè­rent l’Europe et les orga­ni­sa­tions du mou­ve­ment ouvrier au cours de la pre­mière moitié du XXe siècle. Paul Mattick adhèra à l’âge de 14 ans à l’orga­ni­sa­tion de jeu­nesse des spar­ta­kiste et par­ti­cipa à la révo­lu­tion alle­mande. Il fut élu au conseil ouvrier des appren­tis, de chez Siemens. Arrêté à plu­sieurs repri­ses, il manque d’être exé­cuté deux fois. Installé à Cologne à partir de 1923, il se lie avec les dadaïs­tes. En 1926 il décide d’émigrer aux États-Unis.