
collection
— A6
8 € / 9.60 CHF
11 avril 2019
136 p. / 105x155 cm
ISBN 978-2-940426-51-5
ISSN 2624-7887
Traduit depuis l’italien par le collectif de traduction Julien Allavena, Davide Gallo Lassere et Matteo Polleri
Traduit par Julien Allavena, Davide Gallo Lassere et Matteo Polleri
Cet essai sur Mai 68 – publié en juillet de la même année dans la revue Quaderni piacentini – a été écrit dans le feu de l’action, au milieu des barricades parisiennes. Devenu un classique, sa lecture des événements s’oppose aux interprétations alors en vogue dans la gauche, à la fois institutionnelle et révolutionnaire. Les auteurs, en analysant la révolte des étudiants et des travailleurs, ont en effet ignoré les schémas idéologiques du marxisme-léninisme, du maoïsme, de l’anarchisme, etc., en mettant en avant les catégories opéraïstes forgées dans les revues Quaderni rossi et Classe operaia.
Sergio Bologna, né en 1937, a enseigné l’histoire du mouvement ouvrier et de la société industrielle pendant vingt ans au sein de diverses universités (Trente, Padoue, Milan, Brême). Il est aussi un des principaux théoriciens de l’opéraïsme italien. Il fait par ailleurs partie du comité de rédaction des revues Sozial.Geschichte et L’ospite ingrato.
Giairo Daghini, né en 1936, faisait partie de l’opéraïsme italien. Dans les années 1960, il a étudié la philosophie à Milan avec Enzo Paci. Ensuite, il a émigré à Paris, où il a donné naissance à Change International avec Felix Guattari et Nanni Balestrini. En outre, il a enseigné à l’Université de Genève où il a fondé et dirigé la revue FACES.