
collection
— A6
9 € / 10.8 CHF
24 mai 2024
10,5x14,8 cm
ISBN 978-2-940426-69-0
ISSN 2624-7887
Plus la crise écologique s’aggrave, plus l’écologie devient une idéologie dominante. Elle nous promet un monde « décarboné » grâce au tout-électrique, au tout-numérique et au « nucléaire vert ». Mais capitalisme et écologie sont incompatibles. Le capitalisme repose sur l’exploitation de prolétaires dans des entreprises forcées par la concurrence d’accumuler plus de valeur que leurs rivales. La quête incessante de productivité entraîne surproduction, surconsommation… aux effets destructeurs pour les prolétaires, pour l’humanité et pour la planète. Il n’y aura pas de « révolution écologique » sans révolution sociale qui rompt avec les rapports de classe.
Né en 1947, Gilles Dauvé a longtemps enseigné dans un lycée professionnel de la banlieue parisienne. Il a participé au Mouvement Communiste (1972–1974) et à La Banquise (1983–1986). Il est l’auteur d’un ensemble d’études et de livres sur les révolutions russe, allemande et espagnole, la démocratie, le fascisme, les classes, la morale, la crise…, traduits en diverses langues, et il a écrit deux romans publiés en 1992 et 1998.