Ingénieur des ponts et chaussées jusqu’à l’âge de 45 ans, Georges Sorel (1847-1922) se consacre à la théorie marxiste à partir de l’Affaire Dreyfus et devient la figure de proue du syndicalisme révolutionnaire. Après avoir fréquenté les milieux monarchistes, il revient au communisme avec la guerre. On lui doit notamment : L’Avenir socialiste des syndicats (Librairie de l’Art social, 1898), Les Illusions du progrès, (Marcel Rivière, 1908) et Matériaux d’une théorie du prolétariat (Marcel Rivière, 1919).